Quarantaine des reptiles
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Quarantaine

 Lors de l�acquisition d�un nouvel animal, celui-ci devra obligatoirement subir une p�riode d�isolement appel�e quarantaine, loin de tout autre individu, afin de ne pas contaminer les autres occupants dans son nouvel espace vital.

La p�riode de quarantaine peut se faire dans un milieu semi-st�rile, sans aucun d�cor, dans des r�cipients en verre ou en mati�re plastique transparente, plac�s dans une T� ambiante correspondant � leur biotope. Selon les besoins, cette p�riode n�cessite une observation d�environ un mois, qui permettra de diagnostiquer d��ventuelles maladies. Dans ce cas, il devra �tre soign� et ne sera ajout� au reste de l��levage que parfaitement gu�ri et acceptant de se nourrir sans probl�me.

Le premier jour de la quarantaine sert en principe � la r�hydratation et � une �vacuation des mati�res f�cales. Pour cela, l�animal est plac� dans un bain temp�r� pendant 6 � 12 heures. Par la suite, on peut se servir d�une liti�re en papier absorbant pour les observations n�cessaires.

Quelques observations utiles pour un diagnostic positif

 L�aspect de la peau doit �tre parfait sans pustule, ni ulc�re, ni �caille d�coll�e ou sur�lev�e, sans blessure, sans ectoparasites (acariens ou mycoses).

Pour les Ophidiens, la r�gion oculaire et les �cailles ventrales seront surtout � contr�ler  tandis que chez les Sauriens et Ch�loniens, les r�gions du cou et des membres, ainsi que les tympans seront le plus � inspecter.

Pas de pr�sence  de lambeaux d�une mue pr�c�dente, surtout sur les r�gions oculaire et caudale pour les Ophidiens.

Chez les Sauriens et Ch�loniens la mobilit� des membres doit �tre parfaite, et leur aspect bien charnu.

Comportement normal et harmonieux de la colonne vert�brale lors des mouvements de d�placement du corps.

Les r�actions doivent d�montrer une bonne vitalit� lorsque la T� correspond au besoin de l�esp�ce.

Un serpent se mettra en position d�intimidation ou de d�fense, dress� ou en S, si l�on approche. Il se replacera rapidement sur le ventre si on le retourne sur le dos, et cherchera � remonter le long de lui- m�me si on le suspend par la queue. Il avancera d�s qu�on lui tapotera le bout de la queue.

Un Saurien tentera de fuir, mordre, griffer ou frapper de sa queue pour ne pas �tre saisi.

Bonne r�action de r�traction de la pupille � la lumi�re intense, surtout pour les esp�ces qui ont une activit� cr�pusculaire ou nocturne.

Les Sauriens doivent pr�senter l�oeil grand ouvert et sans �coulement. L�int�rieur de la gueule de tout reptile en bonne sant� doit une muqueuse de couleur ros�e, et ne pas avoir de pr�sence de points h�morragiques, de salive filante ou encore moins de pus entre les dents.

L�ext�riorisation de la langue doit �tre vive et fr�quente lors d�un stimulus.

Les excr�ments doivent �tre compacts et non envelopp�s de glaires pour laisser supposer une digestion parfaite. Ils ne doivent pas pr�senter ou tr�s peu de restes identifiables des proies dig�r�es.

Quelques observations utiles pour un diagnostic n�gatif

 Adynamie, r�actions lentes lors d�un stimulus malgr� une T� normale.

Peu de r�action de fuite ou de d�fense.

Mouvements du corps brusques et d�sordonn�s, contorsions, d�placements difficiles. Pas de r�actions de la langue lors d�un stimulus olfactif.

Peu de r�action oculaire � la lumi�re intense.

Un �tat d�amaigrissement g�n�ral et une peau pr�sentant des plis longitudinaux laissent supposer une anorexie, une d�shydratation et un parasitisme interne.

Pr�sence importante ou non d�ectoparasites piqu�s ou mobiles sur la peau pr�sentant des pustules ou des �cailles soulev�es.

Excr�ments liquides, gluants, glaireux, jaun�tres, verd�tres ou sanguinolents. Urine d�une teinte verd�tre.

Cavit� buccale montrant une salive filante ou pr�sentant un d�p�t de pus jaun�tre, de consistance cas�euse. L�int�rieur de la gueule doit �tre bien vascularis�, rose et propre.

D�une mani�re g�n�rale, tout reptile ne se nourrissant pas de lui-m�me de fa�on r�guli�re devra �tre isol� et s�rieusement mis en observation et en soins intensifs dans les conditions optimales de l�esp�ce.

Si les sympt�mes persistent, il faudra effectuer des analyses bact�riologiques avec antibiogrammes, ainsi que parasitaires.

Dans bien des cas, un reptile  trop affaibli et atteint dans son �tat de sant� est tr�s difficile � r�cup�rer � long terme, car chez les po�kilothermes les premiers sympt�mes d�une maladie passent souvent inaper�us pour les non initi�s. Un �ventuel traitement m�dicamenteux est souvent r�alis� trop tard. Mais ceci est surtout vrai pour les animaux captur�s dans la nature, et ayant subis des stress de voyages dans des mauvaises conditions.

Dans tous les cas douteux, l�animal doit �tre montr� � un v�t�rinaire qualifi� en mati�re de soins aux reptiles.

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